PLAN LOCAL D'URBANISME : élucubrations disiez vous !
Dans sa tribune parue dans le bulletin municipal de juin 2010, la majorité municipale s'en prend une nouvelle fois aux élus socialistes " se croyant obligés de recourir aux mensonges pour étayer leurs élucubrations municipales " sur le dossier PLU. Et d’ajouter « les élus socialistes ont tellement répété cette contrevérité (le défaut de concertation) qu’ils ont fini par s’auto intoxiquer »
Cette réaction hargneuse montre cependant à quel point cela gratte là ou çà démange très très fort.
Cette majorité municipale frileuse et vieillissante tente une nouvelle fois de montrer les (dernières) dents pour mieux se dédouaner de son entière responsabilité dans la gestion catastrophique de ce projet de PLU.
On se souviendra également des propos surréalistes de cette même droite gabinienne qui sans rire expliquait à qui voulait l’entendre que son projet de PLU avait été torpillé par les socialistes agissant aux ordres du sénateur maire de Neuilly–sur–Marne par le biais de l’association Gagny Environnement !?
Tous ces propos saugrenus et déplacés prêteraient à sourire si la réalité qu’ils tentent de dissimuler n’était autrement plus grave.
Résumons :
Un long feuilleton administratif et judiciaire stérile et coûteux pour les finances communales se terminant par la confirmation de l’annulation du PLU devant le Conseil d’Etat en mars 2009 ;
20 millions d’argent public investis dans des projets d’aménagement bloqués et/ou paralysés ;
Le site de la Carrière du centre transformé en champs de patates ; préfiguration du massacre écologique et environnemental à venir.
Pour ce qui est de la vérité de cet épisode judiciaire et des conclusions sur le terrain politique qu’il convient d’en tirer nous vous invitons à vous reporter aux décisions des juridictions administratives que nous mettons en ligne.
Celle du 15 juin 2007 et celle du 20 mars 2009.
Elles sont accablantes.
Pour notre part, nous considérons que la propension du maire à retenir l’information, à présenter des dossiers bâclés et/ou incomplets comme encore récemment le projet DEBITEX sur le très haut débit en dit long sur sa conception datant de l’époque des diligences (ou des dinosaures !) de la conduite de l’action publique locale.
Propension d’autant plus vieillotte et contreproductive qu’à l’époque de la généralisation d’Internet, le citoyen dispose de vrais moyens pour vérifier les informations émanant de l’administration ou des élus.
Car ne nous y trompons pas : le manque de transparence et l’incapacité à donner la bonne information au bon moment sont -derrière les motivations de la décision judiciaire- les vraies raisons de l’annulation de ce Plan Local d’Urbanisme et l’intervention de notre camarade Sonia Doysié lors du Conseil municipal de mars 2009 garde toute son acuité « cliquez ici », n’en déplaise au maire, à sa majorité municipale et à ses amis d’Inter marché ou de Kaufman and Broad !